Que le vent nous amène au bout de nos errances. Nous saurons justifier tous nos égarements. L'appétit de nos dieux se nourrit de souffrance. Nous devons les servir en nous faisant puissants.
Un signal devant nous, derrière les armes se lèvent. Un signal parmi nous, nous levons la tète.
Comme on nous relève de nos croyances, On nous libère de nos consciences, Au nom d'un dieu qui nous ferais passer pour le bras du destin.
Au nom d'un idéal devenu prude, On assassine de nos certitudes, tous les impies que l'on aurait croisés au détour d'un chemin.
Que ta volonté soit, notre alibi démesure. Que l'on serve ton nom, nous serons les premiers. Même si pour te plaire, il faudra que l'on meure. Nous saurons écraser tout ce qui te déplaît.
Quel que soit nos crimes, nous saurons jouir de nos faits de guerre. Quelle que soit la peur, nous aurons la gloire pour assouvir nos défaites.
Quel que soit l'abime, nous passerons outre les contrées austères. De nouveau ailleurs, nous repartirons vers de nouvelles conquêtes.
Que la vie nous prenne toutes nos richesses. Pourvu que la mort épargne nos frères. L'avenir se fout de ceux qui ferment leurs curs.
Que notre douleur soit notre sagesse, nous serons les seuls a nourrir la terre de notre courage jusqu'au bout de nos terreurs.
Sommes-nous les seuls a vouloir briller? De nos existences offrir la rigueur a nos idéaux pour ainsi nous croire justes.
Sommes-nous plus forts avec nos regrets? Devons-nous prouver notre déshonneur? A nos cicatrices mesurer notre flibuste.
Pour toi je me suis juré de ne plus verser le sang, J'ai choisi de te pleurer, moi qui n'ai pas su t'aimer. J'ai trop souvent oublié que la vie n'est qu'un instant. Je sais que ma tristesse t'offrira l'éternité.
J'ai suivi notre passion au travers de mes victoires. Égoïste, parfois sourd, je n'ai pas su m'arrêter. J'ai perdu ma jeunesse dans de futiles histoires. Je passerais ma vie a coté de mes regrets.
Mais la jeunesse s'éloigne, je m'assoupis sur ma terre. Parfois le ciel me témoigne de l'absurdité de mes prières. J(ai l'impression de devenir fou, c'est comme une mort qui se profile a l'horizon de ce vieux tas de boue. Je crois que ma vie se défile.
Jamais je n'oublierai ma terre. Au plus profond de ma tristesse, je partirais vers d'autres guerres voir si l'atrocité me blesse.
Je serai fort, fort de ton souvenir, je chercherai la mort. Fort de ton sang, je serai ton offrande. Fort de ta haine, je n'aurai pas de remords. Fort de la foi, je construirai ma légende.
Puisses-tu nous mener vainqueurs au travers de tous les combats. Nous assumerons tous les défauts de nos cuirasses. La seule arme que nous craindrons sera celle de notre passé. Nous exhumerons tous les souvenirs de grandeurs.
Car ce roi, je le crois, ne nous trahira pas. Je ma dois malgré moi de verser le sang. Je le jure sur l'azur je ne fuirai pas. Je t'assure, mon parjure vaudra mon tourment.
Fallait-il que l'on se dévoie au devant de tous les deltas en se disant que notre sort nous ferais impasse? Fallait-il que notre puissance soie nourrie de tous nos excès? Nous avons choisi de suivre la voie du seigneur.
Parle-moi de ma force, je ferai mourir l'océan. Parle-moi de ma gloire, je ferai sombrer le néant. Parle-moi de ma foi, je déplacerai les sommets. Aussi haut que la vie nous emmènes, aussi loin que le ciel nous conduira.
Parle moi de ma force, je ferai semblant d'être neuf. Parle-moi de ma gloire, je saurai déjouer le bluff. Parle-moi de ma foi, je rassemblerai les paumés. Aussi haut que la vie nous emmènes, aussi loin que le ciel nous conduira.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.