Les portes qui se ferment sur un foyer quelconque. Le voisinage sait mais c'est pas son problème. Tu sais bien : par chez nous, y'a pas de délinquance. On n'est pas chez les fous, c'est juste un coin tranquille. Mais il y a des cris qui parfois dérangent. Il y a des silences qui font si mal que l'on en meurt. Les langues se délient lorsque le mal est fait. On ne veut pas y croire et pourtant, c'est chez nous. On réclame la mort et l'on se nomme juge. On oublie de parler de sa complicité. Mais il y a des crimes qui nous rassemblent. Il y a des violences qui nous rassurent. Levez la main droite, seriez-vous sûrs de pouvoir clamer votre innocence : Jurez !! Et puis, le quotidien revient nous assourdir. On regarde les autres et l'on se croit meilleur. C'est comme un purgatoire où l'on se serait absous de nos inhibitions et et de nos certitudes. Mais il y a des jours où l'on regrette : quand il n'y a personne pour nous entendre. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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