J'ai le souffle du Sahel dans les yeux; Des larmes sablonneuses s'égrainent, Passent et s'entassent. J'ai pourtant l'histoire banale, Car la bêtise humaine est si normale. Comme si peu d'images offensent, Je ne pleure jamais. J'ai la mer Noire dans la tête Et j'y lance des cailloux paresseusement. Les ondes brouillent l'eau dormante, Mais je ne divague jamais. J'ai la calotte polaire sur le coeur. Ce qu'il fait froid ces soirs d'octobre Sur ma mer de Beaufort, Mais je ne grelotte jamais. J'ai l'octobre aux mille couleurs Mais qui pourtant se fanent. J'ai l'octobre aux mille couleurs, Mais qui pourtant se meurent.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.