Là-haut dans ma cabane, cabane de branches J'regardais les gens passer Dans leurs beaux habits de dimanche Toute la sainte journée
Dans ma cabane de branches, Je sifflais, je sifflais Des complices plein les manches Les rossignols les plus gais
Du haut de la cabane, cabane de branches Un jour dans tes romans Où les cloches sonnaient l'avalanche D'une vieille de 100 cent ans
De ma cabane de branches J'ai vu le cortège passé Et pour m'en payer une tranche De plus belle j'ai sifflé
Alors sur ma cabane, cabane de branches J'ai senti se poser Toutes ces paires d'yeux qui penchent Soudain de mon côté
Sur ma cabane de branches Quelque uns plus gaillards Entreprirent comme revanche D'escalader mon perchoir
Satané cabane, cabane de branches Qui profanait de cui-cui Le respect de la vieille branche Qui n'entendait rien de mes cris
Dans ma cabane de branches Ils m'ont saucissonné Cloué le bec et les planches Puis m'y ont enfermé
Enfermé dans ma cabane, cabane de branches J'entends désormais Les gens passer le dimanche J'en vois même se coller
Sur ma cabane de planches L'oreille car il paraît Que le rossignols Quand on s'y penche Continue de chanter
Elle grince cabane, cabane de branches Comme pour continuer De proférer le dimanche Des chansons pas délavées
Têtue cabane de branches Tu n'abritera que les oiseaux Rares qui jamais ne s'épanchent Dans les flaques des tombeaux
Têtue cabane de branches Tu n'abriteras que les oiseaux Rares qui jamais ne s'épanchent Dans les flaques des tombeaux Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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