J'aurais pu faire la Porte Saint-Denis, La Madeleine, la rue d' Paradis J'aurais pu faire comme ma frangine Me saouler, prendre de la cocaïne J'aurais pu d'venir plumardière, P'tite main, grande cocotte ou rombière Y a des femmes qui font n'importe quoi, Qui font ou qui font rien, ben moi
J' vis seule, toute seule, j'aime mieux ça Sans un chien, sans mari, sans un chat, Sans souteneur, chambre 33 Au troisième, rue Gît-le-cœur
Si j'ai un genre particulier, Des bas noirs, un p'tit canotier C'est pas pour exciter les foules, Je n'ai rien d'une bourgeoise ni d'une poule Mais j'aime bien qu'on s' retourne sur moi, Qu'on me suive qu'on me parle à mi-voix Et quand on m' dit "où perchez-vous ?" J' réponds d' mon air un peu frou-frou
J' vis seule, toute seule, j'aime mieux ça Sans un chien, sans mari, sans un chat, Sans souteneur, chambre 33 Au troisième, rue Gît-le-cœur
Pourquoi seule j' sais plus et j'attends Et j' pense en boutonnant mes gants Qu'un jour je m' réveillerai peut-être Près d'un type qu'aura dans les deux mètres Chapeau gibus, une gueule de raie, Des bas cycliste sur la cheminée Et pour l' garder près d' moi longtemps Je déchirerai tous ses vêtements Mais en attendant
J' vis seule, toute seule, j'aime mieux ça Sans un chien, sans mari, sans un chat, Sans souteneur, chambre 33 Au troisième, rue Gît-le-cœurTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.