Oh toi qui un jour est mort de ne pas être heureux As-tu trouvé la paix en l'asile des cieux? Peux-tu enfin écrire aux heures d'éternité Les strophes d'une vie qui t'aura consumé?
Sens-tu que je m'épuise, en ce combat trop vain Où mordre la poussière, semble être mon destin? Le chemin est trop long et la nuit qui m'étreint Chaque jour un peu plus attise mon chagrin.
Souviens-toi! Illunés, irradiés par cette pureté Nos ombres se reflétant à l'eau saumâtre Offertes à l'étendue, frêles, se pâmaient Dans l'urgence des instants
D'un canevas que l'heure force à oublier Noyant les peines dans des océans de poison Pour renaître au gré d'apaisantes submersions
Et je lève vers le ciel un regard d'Espérance Convaincu que cela sera ma délivrance Habitant l'au-delà, tu sais déjà tout ça Promets-moi que bientôt, une place pour moi
S'offrira doucement au chant du petit jour Quand mon cœur résigné réclamera son tour Un peu de ce silence aux airs de tout jamais Et au bout, le long chemin vers la tranquillité.
Illunés, irradiés par cette pureté Parfois inquiets, surtout pressés De trouver de plus nobles sillons Aux confins de mondes lointains Là où les aménités de nos fugues Ne souffraient d'aucuns maux.
Et désormais… Je me réjouis, de ce moment de joie Où m'accueillant dans tes bras, une ultime fois Tu pourras me dire sans douleur dans la voix Si l'on peut un jour guérir du mal de vivre ici-bas. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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