C'est une maladie, un retour sur soi-même Une déviation sans remède Pendant des années j'suis resté enfermé Dans l'atelier en tôles ondulées
J'avais l'impression qu'j'en faisais un peu trop En léchant la rouille des vélos Les roulements à billes des voitures détraquées Avaient un goût qui m'attirait
Je cherchais mes racines à travers ces objets Qui me fascinaient Pour enfin trouver un jour mon bonheur Au milieu des fleurs
Herbophile, je suis herbophile Herbophile, je suis, je suis herbophile
Sans le vouloir je me suis mis à aimer Toutes les plantes que je cultivais En les observant j'essayais de percer Le secret de leurs proprietés
J'ai même refusé toutes les filles qui ont mis Un peu de leur vie sur ma vie Pour me retrouver face à ma perversion Et à mes travaux d'irrigation
Je suis amoureux du monde végétal Et tout m'est égal Je n'ai plus de peine à croire que d'la sève Coule dans mes veines
Herbophile, je suis herbophile Herbophile, je suis, je suis herbophile
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