Enfin le calme le silence La nuit se glisse à mes genoux Est-ce la chouette ou le hibou Ce cri tendu de fer de lance Plus rien ne se métamorphose Ma vie se fige tout à coup On dirait lorsque je compose Que je joue mon dernier atout
Un papillon cogne à la vitre Avec une ardeur obstinée Une lumière sous le nez Et nous voilà faisant le pitre A chacun sa lampe sa source A chacun son maître à danser Emmène-moi sur ta Grande Ourse Ô mon amour dont je suis né
Au loin les lumières s'allument Ce papier qui me tend les bras Chaque fois que je prends la plume Je tremble de peur et de froid Je vais j'hésite et je recule Qui veut se délivrer de moi Quel est donc ce feu qui me brûle Qui sonne l'heure à ce beffroi
Le temps s'égrène sous a treille Le crayon me glisse des doigts Quand ta robe en passant m'éveille L'amour est comme de la soie Enfants jouez à la marelle Dehors la pluie claque des doigts Tes lèvres passent en bruit d'ailes Je n'ai jamais aimé que toi
Chante chante chante Chante chante chante Chante chante Chante l'amour à haute voixTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.