Le myosotis, et puis la rose, Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose! Mais pour aimer les coqu'licots Et n'aimer qu'ça... faut être idiot! T'as p't'êtr' raison! seul'ment voilà: Quand j't'aurai dit, tu comprendras! La premièr' fois que je l'ai vue, Elle dormait, à moitié nue Dans la lumière de l'été Au beau milieu d'un champ de blé. Et sur son corsag' blanc, Là où battait son cœur, Le soleil, gentiment, Faisait vivre une fleur:
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme! Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure Ta p'tit' histoire, et je te jure Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot Ni cett' passion... des coqu'licots! Attends la fin! tu comprendras: Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas! Et le lend'main, quand je l'ai revue, Elle dormait, à moitié nue, Dans la lumière de l'été Au beau milieu du champ de blé. Mais, sur son corsag' blanc, Juste à la plac' du cœur, Y avait trois goutt's de sang Qui faisaient comm' un' fleur:
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme! Un tout p'tit coqu'licot.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.