Tout est au calme ici-bas Loin de l'oeuf, loin de l'oeil Regard charnel, regard originel Se rapprochant d'un moi s'éloignant Je vois un prêtre acéphale Je vois le cercueil d'une foi Loi de ce qui n'est pas phénomène L'homme ne connaîtra jamais
Sais-tu qui je suis? Cette tombe est mon corps Sais-tu qui "je" est? Cette chair ce sang Sept ans pour les vers du néant divin
Pressentant la goutte glaciale Rouge crépusculaire Comme le bout d'une vie Fumante, brûlante chandelle Je suis presque nuit Donne-moi ta main moi du moi à moi Suis ces nuages de pensées mortelles Agenouillées sur le temple de ta tempe Le son meurtrier du big bang apocalyptique
Sais-tu qui je suis? Cette tombe est mon corps Sais-tu qui "je" est? Cette chair ce sang Sept ans pour les vers du d'un nôtre-père
En as-tu assez entendu? Et le dégoût peint peiné apparaît disparaître Plus de moins non jamais mensonges Il n'y a plus assez de temps au temps Pour pouvoir supputer le temps de ce temps J'entends l'éclatement-détonnation Le son déchirant, violant, tuant
De la maladie? De la folie? Faux, faux, nom, non! J'entends, je crains, je vois la peur de l'oeil J'entends, je crains, je vois la peur de l'oeil Sous le cri d'une naissance Comme le début d'une mort Comme le sang blanc d'une naissance Pour la treizième foisTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.