Observez ce que vous êtes, si vous ne pouvez vous y résoudre, observez ce que je suis. Aucun effort, si grand soit-il, ne peut rebuter ma nature profonde. Je hais, je trompe, je désire l’omnipotence, les souffrances que j’inflige me sont jouissance. Que pensiez-vous à l’instant ? Que je suis fou ? Pensez donc mieux. Durant votre fugitive, négligeable vie, Ne vous est-il jamais arrivé de haïr, de frapper, de tromper, de tuer ? N’avez-vous jamais éprouvé un certain plaisir à supplicier un être… Ne vous voilez pas la face sur les origines et les finalités de l’existence. Il me parait impossible que l’on puisse s’en accorder en les saisissant. Mais faites le si vous tenez plus que tout à vos pitoyables et insignifiantes vies. Réprouvez les si votre minimum de rationalisme et de lucidité vous touche presque. Ou bien faites ce qui est fait la plus grande partie du temps : ignorez, fermez les yeux. Ce texte vous horrifie peut-être, vous répugne sans doute, Les idées y étant développées ne vous ayant soi-disant jamais effleuré l’esprit. Ces mots sont pourtant mon âme en lettres. Observez ce que vous êtes, si vous ne pouvez vous y résoudre, observez ce que je suis… Une misérable larve. Observez ce que nous sommes ; des vermines parasites de ce monde. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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