Tu as compris et ne pouvais plus être dans ce monde. Tes yeux laissent transparaître de noires hordes d’âmes. Notre essence luit à travers eux. Ta chair m’est restée et me restera, je l’embrasse de ma tendre haine. Une impression, un sentiment m’obsède, celui d’une main effleurant ma peau. Est-ce toi ou bien mon esprit, me conduisant à la démence ? La lame meurtrière gît encore dans ton sang bordeaux. La même étoffe nappe l’antre maternel dans lequel tu baignes. Mon corps frêle et tremblant t’y rejoint, se glissant parmi tes membres. Sœur de mon âme, soleil de mon être. Ma saignée se mêle à la tienne, la ravive et l’exalte. Un cortège de clarté, une ample transcendance imprègne mon être. Aucune pureté, aucune lumière, aucune bonté, Seuls des turpitudes, de l’infâme, de l’immonde. Notre essence… notre essence luit à travers le regard. Le regard de ces deux amants entrelacés qui donnent l’air de se repousser. Ils me répugnent platement. Elle se tient à mes côtés terne et vide. Ses yeux dévorent son visage. Elle me méprise tout autant que je la méprise comme cela a toujours été le cas. Nous naissons, proliférons, Profitant pleinement de la vie et de ces soi-disant innombrables beautés. Lamentable erreur que de croire en ces éphémères simulacres, Ceux-ci nous masquent ce qu’est véritablement la mort. L’arbre de la science du bien et du mal. Ouvrez les yeux…ouvrez vos âmes… Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
|