Ils me parlent, sans cesse, m’ordonnent, me possèdent, nuit et jour, ils sont en moi. Ils me soufflent que la vie n’est pas un miracle, mais une finalité en soi, Une erreur, se suffisant à elle-même, s’exterminant… Mon cœur gît là, s’éprenant des sentiments les plus intolérables, Les plus inaltérables mais incertains. Quelques échappatoires, me font grâce de me surseoir à la démence la plus totale. Je contemple, j’admire cette suffisance. L’alcool s’écoule, lentement, dans mes veines, sans cesse. Il m’emporte, dans une folie meurtrière. Du sang jaillit de ma chair noire, d’une pureté limpide et sordide. Une exaltation sans égal. Tout se précipite, m’apparaît. Nous sommes deja morts. Une harde malsaine noie ce monde, tel ce sang noir qui s’étend au sol. Tuez vous, en massacrant toute forme de vie. Exterminez! Répandez la mort, le reflet de nos âmes. Ils me parlent, ils sont en moi, je suis eux. La noblesse est néant. Je suis déjà mort. Nous sommes déjà morts… Mes balles éclatent des crânes, carcasses de chair tiède et collante. Tout gicle, une balle me libère de l’aliénation. Ralliez vous à la folie humaine. Massacrez…tuez sans pitié…Suicidez vous. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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