Allons nous promener le long des rivages De cette plénitude si sauvage, Tant limpide Qu’elle en cache notre désarroi livide. Quelle mer protectrice Qui engouffre nos saletés de vices, Elle qui enfouit l’hypocrisie Et tous nos gestes de frénésie. Quelle mère protectrice… Allons interroger cet élément Et entendons ces derniers châtiments :
Que voit-elle à travers l’onde ? Les trésors de l’immonde ! Que voit-elle en ses abysses ? Tous nos échoués d’avarice ! Que voit-elle à travers l’onde ? Le dépotoir du monde ! Que voit-elle en ses abysses ? Tous, nous ne sommes que des novices…
Allons nous envoler et puis voyager Le long de ces plages ravagées Tant noircies Qu’elles en crachent notre fortune Qu’elle vomissent. Quelles sont nos infortunes Qui engouffrent ce qui nous importune Toutes celles qui nous consument, Celle pour qui On ose dire qu’on assume ! Quelles sont nos infortunes…
Comme un poisson dans l’eau J’y noierai mon âme, Comme un poisson dans l’eau J’y verrai l’infâme, Comme un poison dans l’eau J’éteindrai mes flammes, Comme un poison dans l’eau J’évincerai les drames, Comme un poisson dans l’eau J’y trouverai mon dam, Comme un poisson dans l’eau J’y verrai l’eau !Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.