I/Ifernach/Mémoires septentionales de coureurs des bois
le soir descend en étendant son ombre et la forêt s'endort seule, tranquille et sombre
au bruit des cascades et des tambours de la nuit malheur à celui qui rôde en territoire ennemi les bois pleureurs regrettent leurs derniers invités morts, capturés, noyés ou torturés.
ici le soleil ne guide aucune foi la loi est sauvage on y mange de l'iroquoy toujours l'oeil aux aguets j'erre en nature inconnue la beauté de ses sommets les ténèbres de la forêt (18 octobre 1610)
Au nom du Roi de rapides en rafales j'ai ramé un continent fils du vent, arquebusier vassal pour mon vêtement j'ai choisi le plus beau à Quebec j'ai accosté pour y échanger mes peaux
À nous les grands sentiers à nous la liberté demain, nous partirons vers la grande mer d'eau douce à la conquête de passages qu'aucune carte n'ai pu encore répertorier au nom du Roi de France (Juillet, 1615)
Vêtus de nos peaux fraîchement tuées nous écouterons souffler le vent du Nord qui mord en cavale de la compagnie sous le bras une sauvage pour y refaire ma vieTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.