Elle disait venir des bois sauvages où l'on mange avec les loups où l'on danse comme des fous Et par les soirs de lune où l'on s’assoit et l'on fume elle danse et danse et danse dans le feu et la brume
Elle disait connaître la forêt de l'indien qui pleurait des chemins qui menaient dans le cœur des montagnes où vivent les secrets où naissent les saisons glorifiées en chansons
Et dans ses yeux s'allument le feu des grandes coutumes sur ses longs cheveux noirs un grand bouquet de plumes
Elle disait connaître la magie noire la sorcellerie du mal les astres et les étoiles Elle disait connaître la terre du nord qui abritent les géants cannibales du désert blanc
Et quand la nuit se lève quand la forêt se dresse Elle danse avec la mort et tourne et tourne encore
Elle vivait de chair et d'eau fraîche des fruits de la moisson des rivières et la pêche
loin de la monarchie, loin de la royauté, loin des châteaux de marbre dans le royaume des arbres loin de la mesquinerie loin des grandes maladies loin de l'esclavage loin des grands ravages loin de la grande folie loin de la porcherie loin des grandes industries qui pourrissent toute forme de vie
Elle disait connaître un homme de dieu capturé en montagnes torturé sur les lieux d'un rituel de sang la tête sur un pieux voilà un juste sort pour un mouton religieux
Et quand les cris au loin résonnent comme la faim c'est la guerre qui reviens dans la joie et l'entrain
Peut-être elle dansera pour une toute dernière fois aux côtés de la mort promise à l'au-delà Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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