Voici venir l’hiver
qui chante nos traditions
sous nos pauvres toits blancs
rebelles sans restriction

exportés ou de sang mêlé
tu as choisis le combat
sans crainte ni peur de l’abandon
prisonnier par les saisons

nos trophées morts
séchés, pendus sur la porte

gardiens du nord
feux et lieux jusqu’à la mort...

qui osera
trouver son nid
dans l’hiver osseux
prédateur de colonies

sur la croute aiguisée
j’ai trouvé mon lit
là où viens s’abreuver la mort
là où il m’arrive d’y croire encore

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