Révolution à la seule condition qu'on garde en mémoire qu'elle constitue un rêve d'évolution La révolution est sur les rails et on prie Ça ne sert à rien de nous demander son prix Ils ruinent tout pendant que nous on construit C'est l'avenir et pas le passé qu'on suit Nos rêves d'évolution La rêvolution Nos rêves d'évolution La rêvolution
Parler d'avenir à quoi bon si on fait du sur-place ? Figé statue de glace que le soleil efface Bouger, c'est ça l'astuce c'est le mouvement perpétuel Et peu importe si le vent change de camp : j'entends laisser le temps au temps C'qu'on nous vend c'est l'immobilisme. Surtout on bouge pas On pense pas et si la chance nous vise, on la tente pas La case, le métro, le taff, le taff, le métro, la case Le pion doit rester pion alors sur nos cases, il pose des cages Dur de toucher les nuages quand l'esprit est en béton Comment tu veux regarder le ciel quand t'as la tête dans le guidon ? Pendant que sur la grande place, parade leurs idées rétrograde On se regarde de travers, on va même se faire des croche-pattes à la première occas' Ah ça, on sait le faire tout seul On a besoin de personne pour finir écrasé au sol On trouvera toujours quelqu'un à blâmer, ça c'est facile Comme ça, on leur mâche le travail : eux n'ont qu'à rester assis Comme un vieux pain rassi, nos vies s'effritent chaque jour un peu plus N'attends pas le bus, on sait tous qu'y aura pas de bis Y a trop de vice dans les cœurs pour qu'on puisse parler d'union Trop de craintes, trop de peur, trop de haine, trop de plombs Trop de vide, ça laisse la place au nocif Regarde-nous résister aux vagues bien accrochés au récif J'ai fouillé dans chaque buisson, j'ai pas trouvé d'solution J'ai donc rejoint le camp de ceux qui rêvent évolution
Ce n'est pas le grand, ni le puissant qui nous fait lever tôt Ni l'amour abusé pour les métaux On peint les jours noirs comme on colorait les rames du métro Et récitait les poésies du ghetto Ce n'est pas le grand, ni le puissant qui nous fait lever tôt Ni l'amour abusé pour les métaux Mon Dieu prend-nous en pitié, j'en vois de partout c'est trop Plein de gens en bois comme Gepetto
Fuck ces haineux et ces rageux fâcheux quand le rap-jeu Perd son "u" pour devenir du rap-je Tout comme le pays perd son A-triple Mon triple-H pète la matrice, les schmitts vite agitent la trique Dites-leur qu'sans boulot les gens s'occupent À inonder les villes de vert partout : c'est la Saint Patrick Le monde c'est pas des gentils puis les vilains qui trafiquent le haschich Ton candidat, il mange du bakchich On avait le choix ouais : vivre comme des frères Ou crever comme des cons. On a coché la deuxième C'est la corde qui nous guette comme au Tennessee Alors j'viens comme Tête de brique, apporte tes Némésis On va coiffer ce bordel d'un sachet en plastique Toi et ta nostalgie, nos foutus passés fantastiques C'est c'qu'on mérite : on est en vie et on périt Et on chérit pour l'équité, chacun veut son shérif Le bon MC c'est donc un mec qui bastonne une bonne comm' C'est remporter la course à la phrase conne Un flow classique brownstone tu captes pas le sens de mes rimes ? Va les trouver classés à monstre.com Le train vers le futur attend, j'ai déjà mon ticket La révolution est dans les cœurs, ce n'est pas compliqué Ils réduisent le rap, on veut le rendre colossal Pied dans le vécu, les fils de prolo savent
Ce n'est pas le grand, ni le puissant qui nous fait lever tôt Ni l'amour abusé pour les métaux On peint les jours noirs comme on colorait les rames du métro Et récitait les poésies du ghetto Ce n'est pas le grand, ni le puissant qui nous fait lever tôt Ni l'amour abusé pour les métaux Mon Dieu prend-nous en pitié, j'en vois de partout c'est trop Plein de gens en bois comme GepettoTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.