C'est vrai ce ne sont que de simples mots, parfois insignifiants Certains pourtant ont plus de valeurs que dix mille diamants Beaucoup de gens auraient dû se méfier de leur tranchant Nappés de vices ou de sens, tous s'élancent
Porteurs de nos mots, avec eux on gravit des monts Dieu que ce monde est beau, même si en bas ça devient vraiment dément
Laisse-les nous guider à travers les âges et le temps Briser nos cages, décollage, droit vers le firmament
Rien que des mots parmi les plus durs et les plus doux Les plus sombres et les plus lourds, à faire pâlir les plus sourds Une source d'images intarissable, autant de bonds allant vers d'autres paysages À chaque page, un nouveau voyage
Et chacun d'eux contient une part de mon être Un soupçon de larmes, quelques gouttes de mes joies, une pincée de mes peines Ils te conteront mes oasis et mes contrées arides Des rues en liesse et des rues grises où seule la mort défile
Ils filent où bon leur semble, le vent pour charriot J'en vois blessés par les débris que ma vie a charriés Parmi les plus rebelles certains se feront fusiller Les plus sincères toucheront les cœurs et les esprits par milliers
Chacun d'eux a sa cible, ils jaillissent de mes tripes, et À la vitesse du son libèrent les âmes les plus enchaînées Percent les cuirasses les plus épaisses, les plus hostiles, et Quand la lune brille, ils apaisent les douleurs les plus vives
Chacun les siens, chacun son héritage Chacun sa façon de dire ici tout est question de dosage Aussi précieux ou dangereux soient-ils C'est par eux que j'existe, toutes ces rimes au final ne sont que des mots...
Rien que des mots... Des Mots... Des Mots... Rien que des mots... Des Mots... Des Mots...
Rien que des mots... Des Mots... Des Mots... Rien que des mots... Des Mots... Des Mots...
Rien que des mots... Des Mots... Des Mots... Rien que des mots... Des Mots... Des Mots...
Les mots m'ont soulevé par les épaules Ils m'ont déposé là où je rêve, où mes projets décollent Ils m'ont dit " Les rois, comme les couronnes se perdent " Depuis j'ai parcouru la Terre pour les décapiter avec leur aide
Aussi loin que je me souviens j'aimais les manier d'ennemis À force d'entraînement je les ai ralliés; si possible Je le ferai encore si je vois pas le fond Ils seront à mes yeux, ma nouvelle armée de soldats de plomb
Les mots, quand on les soigne sont des roses Voilà pourquoi il y a tant de couleurs et d'épines dans mes proses Puis d'autres accolent le crépuscule à l'aube Et des hype dans leurs colonnes font la guerre à l'Homme
Si un jour je les trouve plus, tu peux être inquiet Et même pas un caillou sur Terre ne pourra te cacher Alors prie pour mes réserves, les verbes seront mes ailes Une poche d'eau fraîche pour mes traversées du désert
Dans mes combats même si à l'issue fus vainqueur Blessé, j'ai pris tous ces mots en plein cœur Tempête dans la tête ça n'a pas fait le vingt heures J'ai susurré leurs sons à mes oreilles pour me rassurer
Eux et la mort, chaque jour accompagné Et il en fut ainsi tout le temps où ça a duré Maintenant au pied du cerisier je les marque de mon sceau Minamoto, rap martial, face au vent, je manie les mots
Rien que des mots... Des Mots... Des Mots... Rien que des mots... Des Mots... Des Mots...
Rien que des mots... Des Mots... Des Mots... Rien que des mots... Des Mots... Des Mots...
Rien que des mots... Des Mots... Des Mots... Rien que des mots... Des Mots... Des Mots...Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.