Songe Ô jeune fille, qu'au fond de nous même ce n'était pas un seul que nous avons aimé, ni même ce qui devait venir, mais le bouillonnement de l'innombrable. Non pas un enfant isolé, mais les pères qui reposent en nos fonds comme des bries de montagne, mais le lit asséché du fleuve de nos mères d'autrefois, mais tout le paysage sans bruit sous le destin nuageux ou clair. Tout cela t'a précédé, mais toi même qu'en sais-tu ? Tu faisais fleurir des temps antérieurs dans l'amant. Des fonds d'existence passée revenaient à la surface. Quelles femmes t'avaient haï là-bas ? Quels hommes sombres as-tu réveillé dans les veines de l'adolescent ? Des enfants morts voulaient venir à toi, doucement, doucement, avec amour. Accomplis devant lui un geste quotidien, essentiel. Conduis le près du jardin et donne lui le poids excédant des nuits. Retiens-le.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.