Par marées ils vinrent, Grands, fiers, avec l’aurore. Pourtant déjà, au couchant, Leur carcasse putride S’évertue à satisfaire Les envies sordides Des rampants carnassiers des souterrains.
Tous morts, tous pourris, Ils sombrent dans l’abîme, Ces feu-êtres qu’embaume Sa majesté vaseuse.
Ce sol a soif Tellement soif. Il avale par galons Les charognes qu’il avait jadis régurgitées. Tout est si gris, si rouge, Les bouches restent silencieuses Alors qu’elles entrent toutes entières En ce sol gorgé de vie.
Tous morts, tous pourris, Ils sombrent dans l’abîme,
Qu’ils sont admirables, Tous morts, tous pourris Laissez-moi, majesté, À mon tour, m’y noyer. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |