Que d’êtres vides, que d’êtres laids. La grange s’enflamme, leur chair avec elle.
Tes brebis, berger, ne reviendront pas. Les doigts desquels j’enfonce dans leur crasse Leurs yeux brouillés, aveugles, Resplendissent de liberté.
Car si un jour l’or, le félon ou l’usuel je prends Aveuglément pour dieu, maître ou roi, Folie me graciera d’au cou une lame.
Que d’êtres pauvres, gaspillés. Leurs cendres reflètent leur vie À servir le faux. Animosité pour le rien, Suffocation. Ils balbutient parmi les flammes et m’exaspèrent.
Que d’êtres morts. Carcasses dépareillées et disparates. Je patauge en leurs fluides consumés, contemplatif. Leur trépas est un sanglant hommage, une salvation.
Les échardes me plaisent autant que les débris de leur dentition, Faisant couler de mes pieds mon sang, Celui en qui j’aurai éternelle reconnaissance, Vivant comme Mort. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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