À l'aube des jours sans froidure Se lèvent les massives franges sylvestres Celles qui trépassèrent quelques mois plus tôt Sans espoir de réveil.
On dit qu'ils crient, on dit qu'ils parlent, Ces êtres ineffables, millénaires, De leur hauteur qui s'étend Jusqu'aux profondeurs du monde.
Les cierges du sauvage Affublent d'amblance Les terres indomptées Et pour toujours verdoyantes.
Ö… Aujourd'hui nos frères sont morts Ö… Aujourd'hui nos pères sont morts Ö… Sans lendemain d'emblée je nous porte Au pied de ces germes qui en leurs cimes Détiennent les seuls restes véritables Du monde.
Nous espérons que le prochain assaut sera fatal Car la toile est maintenant percée Qui contenait l'équilibre Et si cette sève ne s'élève pas à nouveau sur ce sang, Nous serons à ce jour engloutis par le néant Qui déjà nous habite.
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