M’élevant de mon intemporel Statut d’onde, de latent personnage, Mes iris sont ployés D’innombrables visions de l’ailleurs.
Défaisant de la chair de mon flanc Ces treize crochets rouillés, Mon esprit ne semble enclin Qu’à l’idée de disparaître.
Infini, grandeur et cloîtres immobiles Croisent mon Moi, dans sa dérive, Faisant reluire splendeurs fantasques et Visions dignes de l’hécatombe De ce monde si beau et si laid.
Il m’afflige de voir le sage astreint Et le fou libre et fier. Les sens qui m’avivaient à ma souche originelle Ne sont aujourd’hui que balbutiements de rêve.
Cependant, la flamme de mes songes Rougeoie toujours; d’où puise-t-elle son essence?
Je ne saurais dire à quel viscère De l’humanité se porte son allégeance, Car il y a bien longtemps que j’en ai été, D’un souffle, l’adjuvant.
Me porte alors mon dernier pas À une source qui me sembla familière. Tout y était, même les lambeaux de mon derme Que j’eus autrefois froidement arrachés
Serait-ce tout ? Mon périple ô tant désiré Me menant à mon propre socle originel, D’où m’insufflent alors le besoin, la nécessité, D’à mes flancs raccrocher de façon crue et définitive Ces treize crochets rouillés et flétris Qui eux, je le sais bien, ne laisseront Jamais s’éteindre le brasier qui en moi, Aujourd’hui, semble étincelle pâle et morte.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.