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Je meurs peu à peu
Dans le frois glacial
De cette misérable obscurité
De par notre distance avec la lumière

Nos contrées si lointaines
Les unes des autres
Nous sommes pris d'effroi
Par ce sentiment d'abandon

Âmes ensanglantés et demunies
nous ne renoncerons jamais pour notre patrie
Quand les tenebres de nos pensées nous engloutissent
plus rien n'a de valeur, nos esprits sont corrompus

Cette rancœur et cette jalousie
Cette haine et cette sorcellerie
Ô, diable que je chérie
Nos derniers espoirs ...
Je partirai Sans Adieux ...

Vivaces paix et guerres somnolantes
Le monde se fane et les plantes se cassent
Renaissant d'une terre dechue
Mais Comment vivre eternellement?

Mes frères, nous sommes meurtris
Attrapés par je ne sais quelle force
Enlevés de je ne sais quel destin
Nous allons tous périr en souffrance...

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