. . Mes petites poulettes, vous pouvez dire tout ce que vous voulez, ce n'est pas moi qui m'embête. Hier encore, j'arrachai un bras à un agent. C'était peut-être un bras galonné de brigadier. Je n'en suis pas sûr. Je l'arrachai vivement, et le rejetai de même. . . Mes draps jamais pour ainsi dire ne sont blancs. Heureusement que le sang sèche vite. Comment dormirais-je sinon ? . . Mes bras égarés plongent de tous côtés dans des ventres, dans des poitrines ; dans les organes qu'on dit secrets (secrets pour quelques-uns !) . . Mes bras rapportent toujours, mes bons bras ivres. Je ne sais pas toujours quoi, un morceau de foie, des pièces de poumons, je confonds tout, pourvu que ce soit chaud, humide et plein de sang. . . Dans le fond ce que j'aimerais, c'est de trouver de la rosée, très douce, bien apaisante. . . Un bras blanc, frais, soigneusement recouvert d'une peau satinée, ce n'est pas si mal. Mais mes ongles, mes dents, mon insatiable curiosité, le peu que je puis m'accoutumer du superficiel... Enfin, c'est comme ça. Tel partit pour un baiser qui rapporta une tête. . . Priez pour lui, il enrage pour vous. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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