C'est toujours la même histoire Celle qui parle d'amour comme les romans de gare C'est fini, tout est dit qu'est-ce qu'on peut dire Il faut craindre le pire quand on parle d'avenir Le coeur en larme de brouillard un océan De pleurs au goût de sel et de sang C'est comme dans les films noir et blanc Où tout le monde pleure en sortant C'est l'hôtel des solitudes Qui donne sur le chemin de fer Le bruit de trains c'est une habitude À force on finit par s'y faire Comme on doit se faire aux tremblements de terre Bateau ivre tout dans ma chambre chavire Le train que tu as pris déchire de son cri la nuit qui délire C'est l'hôtel des solitudes Qui donne sur le chemin de fer C'est toujours la même vieille histoire Celle qui vous fait si mal quand on est seul tous les soirs Anecdote qu'on radote à des inconnus Quand les verres qu'on a bus rattrapent le temps perdu Mirage en forme de souvenirs inassouvis Visages vieilles photographies C'est comme une chanson d'Yves Montand Qui revient éternellement C'est l'hôtel des solitudes Qui donne sur le chemin de fer Le bruit de trains c'est une habitude À force on finit par s'y faire Comme on doit se faire aux tremblements de terre Bateau ivre tout dans ma chambre chavire Le train que tu as pris déchire de son cri la nuit qui délire C'est l'hôtel des solitudes Qui donne sur le chemin de ferTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.