Une mince veinule arborescente Peine à verdoyer au centre D'un terrain vague De terre déchirée Et de racines brisées
L'âme d'une forêt ancienne s'évapore Dans l'air puant les hydrocarbures et la mort Parmi les restes de matières organiques Qui pourrissent dans la boue
Les pierres retournées et quelques chicots malades et tristes Comme l'avenir qui se dessine devant nous Se dressant au-dessus du sol aride La marche du monde suit son cours
Dépossédés de notre territoire Par des compagnies forestières Privés de l'eau pure qui coulait dans ses veines De l'air frais qui circulait sur ses plaines Des paysages qui s'hérissaient À la surface de son épiderme Luxuriant et des bêtes sauvages Qui le parcouraient
Il ne nous restera Que de la poussière contaminée La soif et la colère Ils nous auront tout pris Nous léguant que la laideur et leur violenceTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.