On l'appelait : notre Abouélita Ell' n'a pas fait beaucoup de bruit Vivante et quand elle est partie Elle est restée notre Abouelita
Cette grand-mère était petite Insignifiante, disait-on Très effacée dans la maison Mais pleine de force insolite
Et sans jamais perdre son calme Sans jamais élever la voix Elle protestait toutefois Quand ses yeux noirs lançaient des flammes On pouvait lire la tendresse Dans son sourire malicieux Sa façon de plisser les yeux Pardonnait souvent mes faiblesses
Elle tricotait des lainages Des écharpes et de grands ponchos Pour tenir la famille au chaud Mais son cœur partait en voyage
Elle s'en allait sur des planètes Où l'amour n'a pas de saisons Mais règne en maître de maison Au cœur d'une éternelle fête
Un jour elle n'est pas revenue D'une trop lointaine escapade, Elle continue sa promenade Sur le sentier de l'Inconnu
Elle demeure pourtant là L'épouse qui vécut sans bruit La mère et grand'mère endormie. Qui n'a qu'un nom : L'Abouélita. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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