Le voici, l'ange malade qui lentement s'abime Des cieux où il est né aux gouffres anonymes Il traine sa carcasse, que fatigue son áge En révant en secret aux ors et au carnage
Il regrette parfois le confort des fosses Quand il glisse dans l'onde, sous l'æil de Cronos Qu'il embrasse au milieu des démons et des porcs Des damnés, et des monstres, qui calcinent l'Athanor
Son nom est sans jamais, ni toujours, ni mesure Il marque sur son front l'opposé de l'Azur
Et dessine le plan des géographies grises Oú acharnent ses pairs, dans des plaines sordides
Tout entières replies d'aberrants hybrides Vingt mille pieds sous la glace et la banquise
Car sans demain est le silence des gouffres Insondables abimes, au furieux appétit Qui digérent, narquois, en leur ventre ravi Larmes acides, la bile, et puis le soufreTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.