Dans un présent suffocant, les ombres t'ont trouvée. Elles te tirent à elles, infatigables et insatiables.
Le gouffre s'ouvre, un vertige s'installe. L'astre clair s'est couché et le brouillard se répand.
Tu sens ton corps lentement vaciller, Mais tu résistes sans émoi face à l'inexorable.
L'appel du vide se fait pressant. Un cri lugubre dans les méandres charnels de ta finitude.
Les ombres abyssales se multiplient, Elles approchent telles des mutins sans visages Pour dévorer ta chair, sans repos ni répit Et te pousser vers l'inconnu.
Les échos du passé te couvrent d'une armée d'étoiles. Ton esprit se libère et quitte ce corps inerte.
La chute est sans fin, L'abîme ineffable, Le repos éternel.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.