[Intro] Paris Nord n’est pas éclairé par la Tour Eiffel, la coupe est pleine J’vais m’barrer, ouais J’suis solitaire comme le goût des XXX, et j’vais pas faire l'acteur J’suis solitaire comme le loup des steppes, enfoiré écoute comment ça fait
[Couplet 1] Et j’vais pas faire l’acteur, dans la bouche un goût d’sang J’crache sur l’mur d’la garde’av J’écris mon blaze même si ça porte malheur, petite histoire de rien du tout Mauvais endroit, mauvais moment Jouer au voyou à 23 ans, ouais non merci j’ai fait mon temps J’paie mes impôts grâce au rap, enfoiré tu peux être fier Première rime grattée dans un foyer Sonacotra Et j’en ai fait du ch’min, moi qui croyait plus en la vie J’peux promettre qu’aujourd’hui, le monde me séduit J’ai croisé tant d’personnes sans soucis, j’avoue n’plus connaître l’être humain J’garde mes potes près d’moi mais rencontrer des gens, ça fait du bien, pourtant J’donne peu d’mon temps et d’ma parole Encore moins d’ma confiance, j’reste chez moi à la f'nêtre telle une parabole J’rappe pour Anatole, et ses potes dans des halls Si tu m’croises dans Paname, sous alcool check de l’épaule Et casses pas les couilles, j’fais mes bails au moins, j’crache les douilles Pendant qu’ces shlags croient m’impressionner font v’là les oufs Comment t’dire ? Tu fais pas peur aux p’tits d’ma tess En un coup d’fil ça livre la cess, en deux mesures ma rime t’achève Il est grand temps qu’tu quittes la pièce, mes enfoirés niquent ta mère Oh merde, le p’tit poète manque de délicatesse Un peu d’ivresse pour ceux qui crèvent, dans nos cœurs il fait froid La violence de la XXX pour ceux qui rêvent, c’est toujours mieux Les perquis’ à six du mat’, fils de lâche J’suis avec Cédric et Derrick et ça tise la pisse du Diable En freestyle, ma clique te braque avec XXX J’paie mon taxi et j’emmerde le bus de night J’fais ma vie incognito, j’passe voir un pote à l’hôpital, bah ouais Y’a qu’la zik de Stromae qu’est formidable Comme à Marseille, ici ça peut sortir des cross volés Vendre des tonnes d’olives, faire kiffer la jeunesse dorée La flemme de faire la cuisine, j’opte pour un poulet tandori près d’Gare du Nord Puis j’irai marcher dans la nuit noire, elle vend son corps Une fille de l’Est perdue dans la spirale, c’est trop hardcore Elle voudrait juste être au chaud boire une tisane, la vie te teste constamment Baisse la vitre devant l’agent Après les bâtons dans les roues, ça tire au brolique dans les jambes Après les avions dans les tours, on détourne nos envols Fini l’époque où j’séchais les cours mais j’ai gardé mon cœur d’enfant Fuck les apparences, la matrice, la pillave C’est pour ma salope en robe, ma princesse avec un sweat Adidas C’est pour cette baltringue, maillot Yamaha qui vit dans une fiction C’est pour c’bonhomme en costume et nœud papillon Moi j’avance à tatillon, mon âme d’artiste veut faire des tas d’millions Dire à Maman : "soit pas gênée, j’suis heureux de payer l’addition" J’changerai pas ma sagesse contre la fougue que j’avais à 19 ans Car en freestyle, ouais j’peux ramener la foudre, le reste rien à foutre Mes mots c’est pour la lumière et pour éloigner les doutes Tu sais les années défilent et j’veux pas épater tes bitchs Encore moins manquer d’respect Enfoiré, tu partages pas Héra, tu veux gratter des feats ? Mettre un croc dans mon kegré ? Allez vas t’faire enculer, comme le public qui comprend pas quand je crie : "mort aux XXX" Attends qui tue ton fils après on en reparle J’vais t’mettre à la page, car tu parais à la rue J’roule avec des cow-boys, des apaches qu’ont tous mis leur nez dans des gardes-à-vue Ou en cellule de dégrisement, j’te l’ai d’jà dis Marre des apparences, ouais c’est nul les déguisements Eh eh, prends ce texte comme le plus brut des poèmes Comme une brûlure du soleil Comme une maman qui annonce à son fils qu'il est pas d'elle Ou quand tu cherches ta famille, qu'l'orphelinat t'met des barrières À tous mes frangins, j'vais rendre la pareille Pour toutes les fins d’mois brisées par l’manque d’argent et l’Jack Daniel's C'est rare que j'sorte de ma tanière ou quand j'le fais, j'pars loin d'chez moi Eh, eh vieux j'parle pas chinois Voilà comment on crache le feu, quand j’prends l’mic C'est pour les insoumis, j'parle de ceux qu'on oublie L’Homme de l’ombre n’a pas rangé sa panoplie Pendant qu'mes gars au cachot prient, bah ouais J'vends des disques, c'est la folie J’ai lâche l’école très vite, j’fantasmais sur les youv qui gazent les flics Ma révolution : avec mes pitres, on casse des vitres On a grandi, certains ont fait d'la prison pour des p'tits délits Moi, c’était la dépression, aujourd’hui j’lis des livres Chacun sa vie, aucun jugement sur la tienne J'me rappelle plus d'la veille, j'me suis endormi sur la 'teille J'me suis réveillé sur la scène, encore un concert Mais quoi d'mieux pour oublier qu'j'verrai plus ses bras m'enlacer ? Je n'sais quoi foutre de tes conseils, mes potos aiment se défoncer Ça nous empêche pas d'être debout l'matin pour faire de l'oseille Si demain tout s'arrête j'garde la tête haute pour ma mère Pour l’instant, pour #LaSauce comme 113, bah j’fous la merde
[Couplet 2] Des séries d’pompes pour faire passer l’seum On pleure nos anges quand ils font qu'parler d'guns On vit une sale époque, j’suis anarchiste XXX punk La dernière fois qu’ma mère a pleuré, c’est quand mon p’tit frère a ramené le bac à la maison Elle était si fier de lui car niveau études, personne a su ne m’faire revenir à la raison J’ai préféré mes potes et l’rap Depuis quinze ans j’fais qu’déborder d’rage Incontrôlable mais j’sortais pas d’chez oim Tout dans la tête, j’me donnais pas en spectacle Quand j’t’ai parlé d’éducation nationale Mes nuits blanches donnaient plus de cernes que d’conseils Pensée au tiekson qu’j’ai abandonné avant qu’se lève le soleil J’suis sûr d’être le seul à pouvoir faire ce que j’entreprends Mes vices m’otent ma vie lentement Je sens les feuilles, je sens le vent Dans mes cheveux quand je prends le temps De marcher, jusqu’au prochain arrêt d’bus Je pense au changement, si tu l’croises Dis-lui qu’on m’arrête plus, qu’je l’embrasse tendrement On vit mieux quand on XXX ici Mon père avait raison, d’mande à Sacha Guitry On t’ouvre la porte, le Diable te f’ra la visite Tu fumes la drogue et tu caneras ici Bienvenue sur les terres de la jeunesse qui s’détruit La France moyenne, c’est pas les bails de tess et r’prends un rail de cess Nos corps fusionnent et je lui doigte les fesses et XXX fac de lettres Je t’avais dis qu’on était pas comme les autres Et qu’ma gueule d’enfant me protège de tes pensées néfastes J’ai toujours aimé les fauves, je n’fais qu’rentrer tard J’ai quitté la maison qui va cautionner ça ? Tout l’monde parce que j’fais mon biff à la sueur de mon front Mon cœur, mes poèmes ne sont qu’des solutions Pour relever nos vies, réhabituer nos rêves à se réaliser malgré cette fumée nocive Et moi, non j’fume pas J’dors pas non plus, d’mande à mon fucking Limsa Putain d’merde, la vie est trop crue Et j’crois, t’es un des seuls qui le réalise pas Combien d’roses, déposées sur les tombes de nos actes manquées ? Amour, overdose, Héra a du s’absenter J’en ai rien à foutre, vraiment rien à foutre, d’être un mec hors norme Ta tête est tombée sur l’trottoir, alors qu’hier encore t’y as j’té un mégot d’clope Tu passes trop vite du tout au rien, la vie t’as remplie les poches, la mort t’as rempli les gains Tu t’rends compte ? J’suis idolâtré par ces haineux Est-ce que j’s’rai graille par les miens ? J’ai fait du mal à des proches, et ma musique aiderait des inconnus Plusieurs fois j’ai croisé l’bonheur, il m’a dit j’reviens, tu parles, ça fait quelques mois que j’l’attends plus Et j’me donne à fond, j’veux voir des étoiles dans les yeux d’mes sœurs Putain, dur comme dire pardon, feu sur le charbon et les coups d’taser J’écris pour moi, pas pour des prix Nobel Honneur à Bob Dylan, honneur à mon oncle Michel Pas d’être humain au-d’ssus d’l’être humain, non personne est immortel J’pense à Anissa qui doit penser à Soufiane On pleure nos morts, on prie le ciel, tu sais J’habille mon corps, j’vie pas d’amour et d’eau fraîche, entre les XXX putain, je cherche l’oseille, nan Un peu provocateur, un peu rentre-dedans J’ai plus l’temps, j’ai fait fondre l’horloge comme Dali Mais t’as vu, les p’tits d’la té-ci veulent gagner leur argent comme Yuri Orlov Combien d’roses, déposées sur les tombes de nos actes manqués ? Amour, overdose, Héra a du s’absenter Alors je n’parle pas, je n’fais que rapper De toute manière je sais faire que ça Si XXX à l’image de Gregor Samsa, métamorphosé comme l’œuvre de Kafka Paris est sale et je reste, détente entre Stalingrad et Jaurès Il commence à faire froid, cette XXX n’est pas dans l’freestyle, nan c’est juste un SOS Ce monde est impuissant, comme face au désamour de deux amants Ce douanier est un gros fils de pute, il m’a mis à poil dans l’train, ouais Mais j’crois qu’mon sourire était désarment Le pouvoir est la drogue la plus violente Et il faudrait qu’on rassure nos anges Ceux qui l’ont représentent bien les miens Tu l’verras écoute mon album début novembre, nan Chez moi l’Iblis est la plus belle des femmes Et j’lui ai vendu mon âme pour assurer l’spectacle Combien d’roses, déposées sur les tombes de nos actes manqués ? Ciao #LaSauce, ouais j'vais m’absenterTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.