Je voudrais, sans la nommer, Vous parler d'elle Comme d'une bien-aimée, D'une infidèle, Une fille bien vivante Qui se réveille À des lendemains qui chantent Sous le soleil.
C'est elle que l'on matraque, Que l'on poursuit, que l'on traque. C'est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève. C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit, qu'on abandonne, Qui nous donne envie de vivre, Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, Lui rendre hommage, Jolie fleur du mois de mai Ou fruit sauvage, Une plante bien plantée Sur ses deux jambes Et qui traîne en liberté Où bon lui semble.
C'est elle que l'on matraque, Que l'on poursuit, que l'on traque. C'est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève. C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit, qu'on abandonne, Qui nous donne envie de vivre, Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Je voudrais, sans la nommer, Vous parler d'elle. Bien-aimée ou mal-aimée, Elle est fidèle Et si vous voulez Que je vous la présente, On l'appelle Révolution permanente!
[2x:] C'est elle que l'on matraque, Que l'on poursuit, que l'on traque. C'est elle qui se soulève, Qui souffre et se met en grève. C'est elle qu'on emprisonne, Qu'on trahit, qu'on abandonne, Qui nous donne envie de vivre, Qui donne envie de la suivre Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Jusqu'au bout, jusqu'au bout. Jusqu'au bout, jusqu'au bout.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.