Marguerite était la plus tendre Et Manon la plus démodée J'aimais la bouche de Cassadre Et le regard de Maité
Caroline était la plus douce Jeannette avait plusieurs amants L'une était brune et l'autre rousse J'aimais les deux également
Et puis Juliette et puis Julie Thérèse Margot ou Ninon Sans compter celles que j'oublie Et celles dont je tais le nom
À Londres j'ai revu Louise Et Joséphine à Amsterdam J'ai revu Marie à Venise Et Judith près de Notre-Dame
Hélène est mère de famille Je la croise avec ses bambins Lizette est partie aux Antilles Elle m'écrit de loin en loin
J'entends la voix de Catherine Quand elle chante à la radio Et si un jour je vais en Chine J'y verrai sans doute Margot
Parfois la flamme se ranime Le temps d'un souvenir ému Le temps d'ajouter une rime À un poème déjà lu
Et l'on refait les mêmes gestes On reprend les mêmes discours Avec un sentiment d'inceste On se risque à faire l'amour
Tendres amours anachroniques Charmants fantômes du passé Parfois je vous mets en musique Pour vous faire encore danser
Filles d'Eve Filles de rêve De vous aimer mon coeur N'est pas encore déçu
Filles d'Eve Filles de rêve Mon amour ininterrompu.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.