Silence, écoutez-le celui Qui n'a pas fait comme nous Celui qui est resté debout Quand nous nous sommes mis A vivre à genoux. Silence, nous qui nous sommes tus, Qui avons élevé la honte Au point d'en faire une vertu: Vaincus Et pas même battus. Silence, écoutez-le celui Que l'on a traité de fou, Que l'on a traîné dans la boue, Quand nous nous sommes mis A vivre à genoux. Quand il fallait nous taire, Nous avons trop parlé, Passée notre colère, Où était la fierté? Il fallait s'oublier, On n'a pensé qu'à nous, Il fallait se dresser, On s'est mis à genoux. Alors, silence, écoutez bien celui Que j'ai dû arracher de l'ombre. Le ciel m'a conduit jusqu'à lui, Lui seul peut faire de vous des hommes. Car il est la lumière Rejetée dans la nuit. Au bout de mes prières, Il m'a fait son ami. En lui est ma confiance Et il ne tient qu'à vous De sortir du silence, D'essuyer vos genoux. Il va briser les chaînes Que toi-même as forgées. D'autres auraient de la haine, Lui n'a que des regrets. Compagnon de déroute, L'Histoire vient devant toi, Elle te parle, écoute, Compagnon, lève-toi. -"Silence, je suis celui Qui n'a pas fait comme vous. C'est moi qui suis resté debout Quand vous vous êtes mis A vivre à genoux. C'est vrai, je suis celui Que vous avez traité de fou. Vous m'avez traîné dans la boue, Moi qui suis resté debout. Alors, silence, je me charge de tout, Je prends sur moi votre défaite. J'ordonne, obéissez, c'est tout, Mon peuple adoré, à genoux."Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.