J'en appelle à la mort, je l'attends sans frayeur Je n'tiens plus à la vie, je cherche un fossoyeur Qu'aurait un' tombe à vendre à n'importe quel prix J'ai surpris ma maîtresse au bras de son mari Ma maîtresse, la traîtresse !
J'croyais tenir l'amour au bout de mon harpon Mon p'tit drapeau flottait au cœur d'madam' Dupont Mais tout est consommé : hier soir, au coin d'un bois J'ai surpris ma maîtresse avec son mari, pouah Ma maîtresse, la traîtresse !
Trouverais-je les noms, trouverais-je les mots Pour noter d'infamie cet enfant de chameau Qu'a choisi son époux pour tromper son amant Qu'a conduit l'adultère à son point culminant Ma maîtresse, la traîtresse !
Où donc avais-j'les yeux ? Quoi donc avais-j' dedans ? Pour pas m'être aperçu depuis un certain temps Que, quand ell' m'embrassait, ell' semblait moins goulue Et faisait des enfants qui n'me ressemblaient plus Ma maîtresse, la traîtresse !
Et pour bien m'enfoncer la corne dans le cœur Par un raffinement satanique, moqueur La perfide, à voix haute, a dit à mon endroit " Le plus cornard des deux n'est point celui qu'on croit " Ma maîtresse, la traîtresse !
J'ai surpris les Dupont, ce couple de marauds En train d'recommencer leur hymen à zéro J'ai surpris ma maîtresse équivoque, ambiguë En train d'intervertir l'ordre de ses cocus Ma maîtresse, la traîtresse !Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.