Si notre ciel est toujours gris Et si notre ventre est rempli De pourriture, Ce n'est pas tant la nourriture Qu'il en soit ainsi par l'exemple Et tous les dieux de nos temples.
Sous leur crâne en poussière, On dirait qu'ils sont fiers De leurs idées.
Sur leurs chevaux rayés Les canons enrayés De la beauté, Vivent les hommes.
N'oubliez pas non plus Qu'on ne reconnaît plus Ses amis.
Les rides entrecroisées, Le visage froissé De brebis, Vivent les hommes.
Ils ont petits, grandis, démesurés. N'essayez de les mesurer.
Ils ont des horizons plus hauts que des maisons De dix étages et bien plus hauts que les nuages.
Ils ont des horizons plus hauts que des maisons De dix étages et bien plus hauts que les nuages.
Le chagrin les domine Comme un vieux puits de mine Abandonné.
Les profonds souterrains Qui leur creusent les reins, Condamnés, Vivent les hommes.
Chaque jour affairés Le long des voies ferrées De banlieue,
Les voilà qui s'installent A table, les mains sales, Au milieu.
Ils ont petits, grandis, démesurés N'essayez de les mesurer.
Ils ont des horizons plus hauts que des maisons De dix étages et bien plus hauts que les nuages.
Ils ont des horizons plus hauts que des maisons De dix étages et bien plus hauts que les nuages.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.