Le pavillon de Buzenval Dans la cité-dortoir Il faudra bien que ces choses finissent Qu’un dieu mauvais les punisse Ils marchent sous la pluie Vers où, vers quoi, vers qui ? Ce sont eux aujourd’hui Comme avant ce fut nous
Le pavillon de Buzenval Dans la cité-dortoir Je la retrouvais quelque part Nous allions sur un lit Elle recrachait sa fumée dans le noir Puis il était minuit Elle retournait vers une dernière histoire
Vers où, vers quoi, vers qui ? Ou bien arpentait seule la ville jusqu’au jour L’époque était ainsi Libre, belle, sans détour Et les passants aussi Aidant une aïeule à descendre esseulée Dans la cire molle et tendre Dans la cire molle et tendre
J’attendrais longtemps Ou bien vers un café Lorsqu’elle venait, frileuse Serrée dans son ciré Le visage blanc, les joues creuses A une table dans le fond Nous allions nous glisser Jusque sous les plafonds En haut d’un escalier
Se caresser, se mordre Et tout n’était un jeu
Le pavillon de Buzenval Et son muret de briques Aujourd’hui s’est écroulé Peut-être par le vent détruit Ses buissons d’azalée Et puis dans la lumière voilée Derrière un barbelé Une fille qui passe A peur, s’est souvenue Que bien longtemps dans ces allées Un homme était venu Qu’il était aimé Un homme était venu
Le pavillon de Buzenval
Et son muret de briques Aujourd’hui s’est écroulé Son buisson d’azalée Qu’un homme était venu Et qu’il était aimé Qu’un homme était venuTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.