J’ai mon rhumatisme Qui devient gênant. Ma pauvre Cécile, J’ai soixante-treize ans. Je fais d’la chaise longue Et j’ai une baby-sitter. J’traînais moins la jambe Quand j’étais chanteur.
J’avais des boots blanches, Un gros ceinturon, Une chemise ouverte Sur un médaillon. C’était mon sourire Mon atout majeur. J’m’éclatais comme une bête Quand j’étais chanteur.
Un soir à Saint-Georges, J’faisais la kermesse. Ma femme attendait, planquée, Dans la Mercédès. Elle s’est fait j’ter dans l’Indre Par tout mon fan-club. J’avais une vie d’dingue Quand j’étais chanteur.
Les gens d’la police Me reconnaissaient. Les excès d’vitesse, J’les payais jamais. Toutes mes histoires S’arrangeaient sur l’heure. On m’pardonnait tous mes écarts Quand j’étais chanteur.
Ma pauvre Cécile, J’ai soixante-treize ans. J’ai appris que Mick Jagger Est mort dernièrement. J’ai fêté les adieux De Sylvie Vartan. Pour moi, y’a longtemps qu’c’est fini. J’comprends plus grand-chose, aujourd’hui Mais j’entends quand même des choses que j’aime Et ça distrait ma vie.
Pour moi, y’a longtemps qu’c’est fini. J’comprends plus grand-chose, aujourd’hui Mais j’entends quand même des choses que j’aime Et ça distrait ma vie…Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.