Un Ange à l'aile oblongue se penche et fausse maladresse au gré d'une féconde ivresse laisse tomber trois plumes blanches au hasard des saisons. L'automne est favorable à la mélancolie lui a-t-on dit peut-être et de là verra-t-on naître d'un caniveau près d'un reflet de lune encore humide et chaud de la plume un poète.
L'autre plume acérée tomba comme une lame au flanc d'une colline où des larmes de pierre se font les sentinelles d'un orde sacrifié. Celui-ci connaîtra la fièvre des combats la sueur et le sang les honneurs de la race et marchant sur les pas de l'aïeul sanctifié ses fils auront l'espoir de reprendre sa place.
Quand la dernière enfin suspendue dans son vol attendit quelque temps pour amorcer sa chute l'Ange entonna mystique un mystérieux cantique Et prononça ces mots: "Tu ne m'oublieras pas."
Les décénies passèrent et le siècle sombra...
Sentant leur fin venir Ils partirent à l'assaut Des siècles à venir A l'ombre des tombeauxTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.