Alors il entre chez lui, son feu est éteint Sa femme est partie depuis le matin Elle a pris aussi les économies Qu'il se gardait pour bâtir un chalet
Monsieur le curé l'a bien vu passer Le fusil chargé et les yeux méchants Lui a dit : Attends, fais pas l'insensé Avant de tuer, il faut y penser
Mais le cœur de Jean et bouillant ses dents Lui mange le sang, il s'informe aux gens Où est sa moitié ? On lui dit : Voleur Jamais n'a crié lieu de sa demeure
Je la trouverai dus-je marcher Pendant seize années sur les continents Dussé-je nager tout le Saint-Laurent Je la trouverai et la punirai
Il marcha cinq ans, il fila deux ans Un pauvre innocent, il perdit son temps Revint dans son champ vieilli de cent ans Sur le sol s'étend et meurt en sacrant
Monsieur le curé voulut expliquer Que la femme Cloé s'était pas sauvée Elle s'était coincée dans la cheminée En voulant cacher l'argent ramassé
Cette explication d'un jeune ramoneur Qui dans la maison découvrit l'horreur Mit un point final à cette chanson Que chantait au bal un vieux polissonTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.