Aube qui luit Jour qui plie Nuit qui suit Temps qui fuit.
Blé qui meurt Loup qui mord Fille qui pleure Dieu qui dort.
Si tu voulais m'attendre un instant seulement Déposer ton bonhomme à quelque carrefour Que je lui parle en homme, un matin au détour Je te demande en somme un arrêt dans le jour.
Si tu voulais descendre que je te voie de près, Si tu voulais m'entendre , moi qui te crie après, Depuis que je te suis, depuis que j'ai la vie Doute-toi donc un peu que je suis malheureux...
Mais tu dors Tu m'ignores Tu es fort Tu as tort.
Orgueilleux Vent de glace On te veut Tu t'effaces.
Tu marches sur les eaux, tu coupes les orages Mes doutes, mes naufrages, tu les as dans le dos Suppose que mes rages proviennent de ton jeu Mais lâche un peu le large, et descends dans mon creux.
J'aurais été ton chien, l'ombre de ton tilleul Ton bien, ton pain, ta main, ton verre et ton filleul Mais tu t'en vas tout seul et je n'existe pas Pas plus que la meule au fond d'un débarras.
C'est fini J'ai compris Insoumis Moi aussi.
Serai roi tout-puissant, solitaire et méchant Distributeur de feu, maître des firmaments Avec des légions de démons-cavaliers Qui te secoueront et te feront trembler...
Si tu viens Serai rien Que la trace Sous ton pied
Si tu viens Serai rien Que du sable Dans ta main. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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