Je recherche maman... chaque jour brise ma vie à jamais à trop y penser, le vide écrase la raison, maman est labile sale. corps inoccupé je me hais je le sais. je vomis la douleur d'absorber l'horreur d'accoucher la peur.
l'enfer en moi immobile.
enfant tu es dans mon lit, sombre ma peur entends-moi je n'y arrive pas. celle qui crée ne te reconnaît pas encore celle qui est, pourquoi n'a pas pu pleurer.
enfant tu es... né, âme qui saigne, de ton sommeil troublé. entends-moi... a chaque instant je meurs, chaque instant j'ai peur. celle qui crée... ma bouche forcée, se ferme, acidité amère, bois ! celle qui est... je suis toi, tu es moi, je suis là à jamais.
dormez la porte est fermée, elle voudrait penser sans rien écouter. amer le lait se perd, le sein avarié dans sa bouche écoeurée.
elle plonge et vient mourir au fond elle habille une poupée sans jamais regarder, sans jamais abîmer, torturée.
unilatérale l'affliction est un parfait stigmate qui s'enivre d'humiliation. la honte abuse peu à peu de nos corps. le secret inavouable et la pensé interdite. la puissance est défectueuse quand les cris et les plaintes indiffèrent.
l'ange, l'ange reçu étranger.. dépourvue de geste, la mère machine s'exécute parfois en caresses déchirées. l'ange s'est détourné de la matrice. son coeur de fièvre émietté de ne savoir comment le toucher, comment le nourrir comment le saisir.
j'ai perdu la tête je l'ai cassée sous mes pieds aujourd'hui. j'ai perdu mes mains je les ai coupées pour ne plus souffrir. de trop te toucher pour trop t'aimer si je te perds après.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.