O combien fascinante est l'horrible machine, Ce cadavre animé, cet enchevêtrement D'organes. Que charrie la nourrice sanguine, Que porte en lui le flux du secret écoulement ?
De tendres lolitas ont nagé en mes veines. Délicates et pures, ces nymphes dionysiaques Mes songes ont couvés en soufflant leur haleine Chaude sur les parois d'un puits paranoïaque.
Vous, mes amis, mes frères, à moi par le sang liés, Avez gonflé le flot de mes désillusions. Nous nous sommes perdus, nous autres fous alliés, Dans l'épanchement noir de fortes effusions.
De frêles barques folles en mes artères voguent. Echoués ça et là, les flacons de l'ivresses Font barrage et se dressent, en tristes nécrologues, Vomissant le jus d'un pathétique S.O.S.
Le scalpel entre en moi - la douceur prénatale Envahit ma mémoire - je m'égorge, broyé. Le coït unissant la chair et le métal Explose en un dégorgement de mes noyés.
Du roman de ma vie je pose l'épilogue. Sur la page dernière, sous mes doigts les mots filent. Tu t'obstines à nier l'aube du monologue, Accrochée à mon cou. Sous tes doigts l'hémophileTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.