Ouvre-moi la porte, Toi qui as la clef De la grande école du monde. Ce n'est pas facile De te faire entrer, Mais je vais quand même essayer.
Tu devras d'abord Choisir un bon métier Et le faire avec passion, Vivre avec les gens, Apprendre à les aimer Sans te faire trop d'illusions, Protéger la vie De l'arbre et du ruisseau, Te faire des amis Parmi les animaux, Vivre dans l'espoir Et chanter quand il pleut, Alors tu seras heureux.
Ouvre-moi la porte, Toi qui as la clef De la grande école du monde. Ce n'est pas facile De te faire entrer, Mais je vais quand même essayer.
Tu seras soldat, Non pas pour faire la guerre, Du moins j'ose l'espérer. Quand tu t'en iras, Je suis sûr que ta mère Se cachera pour pleurer. Tu découvriras Qu'il y a sur la terre Deux hommes sur trois Qui sont dans la misère. Libre de partir, Tu verras, mon petit, Que rien ne vaut ton pays.
Ouvre-moi la porte, Toi qui as la clef De la grande école du monde. Ce n'est pas facile De te faire entrer, Mais je vais quand même essayer.
À tous les instants, Il te faudra choisir Entre le bien et le mal. Tu auras souvent L'occasion de souffrir Et d'oublier: c'est normal. Alors c'est l'amour Que tu rencontreras. Ce sont des beaux jours, Tu sais, que ces jours-là Et puis un enfant Qui te fera vieillir, Tendrement viendra te dire:
Ouvre-moi la porte, Toi qui as la clef De la grande école du monde. Ce n'est pas facile, J'ai très bien compris, Que c'était l'école de la vie
Ouvre-moi la porte, Toi qui as la clef De la grande école du monde. Ce n'est pas facile, J'ai très bien compris, Que c'était l'école de la vieTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.