Il est quinze heures, Paris s'endort Et par les rues, les champs déserts Toute la ville perd le nord Dans une sieste à ciel ouvert
Avec le coeur qui tambourine Je revois derrière mes paupières Le chemin blanc vers les collines
Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères
Je retrouve le rouge de ma flamme Et sous le voile d'une moustiquaire Le visage en sueur d'une femme Ma femme d'aujourd'hui et d'hier
La glu, les noyaux d'abricots Le bruit du thé dans les théières La danse de nuit des lamparos
Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères
Je reprends le premier chewing-gum D'un américain sur son tank L'école, l'encre bleue et les gommes Les mercredis soirs de pétanque
Et je retrouve au fond de moi Le chant léger des lavandières La blancheur des draps d'autrefois
Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amèresTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.