Ils sont partis dans le silence Ils ont quitté la blanche colline Leur ville, leur coeur et leur origine Ils ont gardé les clés de la science Ils ont connu la déchéance Les San Benito et les bûchers Changé leur nom et leur destinée Callé Judia, rue de la souffrance
L'Espagne, l'Espagne Un amour fou L'air de Tolède, un parfum de Cordoue Et leurs sourires cachent des soupirs Et leurs chansons rêvent de souvenirs
Les Séfarades ont dans leur coeur Une terre d'exil, une terre natale Une langue sacrée, les pages de la Kabale Cuisine sucrée, salée par les pleurs
L'Espagne, l'Espagne Un amour fou L'air de Tolède, un parfum de Cordoue Et leurs sourires cachent des soupirs Et leurs chansons rêvent de souvenirs
Les Séfarades adorent la fête Ils aiment rire mais ils ont peur Du mauvais oeil, du sort et du malheur La paume des mains posée sur les têtes Ils chantent la vie, Ils crient l'espoir Ils parlent plus fort lorsque vient le soir Pour oublier le désespoir Avec leurs yeux ils disent les histoires De père en fils, c'est le fil rouge De la mémoire qui vibre, qui bouge
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