Un banjo, un accordéon Et un chanteur des rues Pour trois sous offraient leurs chansons Aux passants inconnus Et bientôt les gens fredonnaient La belle histoire d'amour C'est ainsi que l'on apprenait Les derniers succès du jour.
L'accordéon dans les rues de Paris Faisait chanter les poètes L'accordéon dans les rues de Paris S'en est allé et les poètes aussi.
L'homme-orchestre avec son chapeau, Ses instruments bizarres S'installait et tous les badauds Se pressaient sur les boulevards Les mendiants qui ne connaissaient Que deux ou trois refrains Et les bals du quatorze juillet Consolaient bien des chagrins.
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