Dans un ciel sombre et tragique, "la nuit avance avec ses légions pourpres", La Dame en noir, l'apostasique annonce le malheur et la misère du corps: N'entendez vous rien, encore, du fossoyeur qui enseveli Dieu? N'attendiez vous rien, pauvres pieux, du Roi des Morts? Ne sentez vous rien, encore, de la décomposition divine? Bienvenue au bel de fin du monde et de ses ruines.
Ici-bas, dans des temps de brumes et d'espérance, Tout est vain, vide, le ver déjà tourmente le fruit, Rex nihilo, saccageur des rêves, le phare de ta présence Éclaire un charnier, ou pis, une mer d'insignifiance, la barque de l'Ankou Nous y convie... au loin de la terre, les lendemain lépreux Du crépuscule des idoles à la nécropole des dieux;
De sur cette chaire sacramentelle, déchiquetée, souillée, aux caresses De Lilith et d'Eve, flétrie aux baisers et à la sève de Samael, Le spectre mortel des hérétiques amorce, Une danse victorieuse et grinçante, un drame fantastique; C'est une effroyable sarabande, une ronde lancinante Qui semble arrêter le temps...
Ne saviez vous pas, le monde, la vie, tout, n'étais qu'un rêve Qu'un Roi moqueur fait à nos dépends! Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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