Au remugle atroce, poussière et cendre, du tombeau que l'on vient d'ouvrir, Au dieu gisant, pourriture royale dont nous rêvions. A l'encens narcotique Des lointains sanctuaires du devenir. Au sépulcre, vivant livide, Oublié au milieux des tempêtes, par-delà les murs du sommeil, Bien après la chute, descendre...descendre...de l'humaine raison, A la résurgence d'un macabre exquis, le Testament que nous attendions
Sans oser se le dire:
Je suis le Grand Seigneur pourrissant, blême sentinelle, D'une tour cyclopéenne, tertre hideux, dément, au fond de la sérénité. Ultime descendent de la race des nouveaux dieux. Je suis le relent du cœur nauséeux, le monstre des sentiments, Le banquet pathétique et illusoire, l'âpre carnage, Le festin pathologique d'un âge que l'on appelle: Histoire. Je suis le secret honteux et grimaçant de la terre, L'infinie et pâle ébauche des hommes, Le songe amer, sacrifié, poussière et cendre, Sur l'autel noir de la peur, Je suis d'ailleurs... Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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